Piercings labret

Comme de nombreux piercings, le labret a des origines ethniques. Il était en effet porté par les Eskimos qui le fabriquaient à partir d’os d’animaux ou encore par différentes tribus africaines qui le confectionnaient en ivoire ou en métal.
En Amérique, il était signe de richesse chez les Aztèques et uniquement autorisé pour les hommes. Certaines tribus actuelles continuent de se percer la lèvre inférieure et y placent un plateau.

De nos jours, le piercing au labret est un des plus répandus et s’est totalement démocratisé. Des métaleux aux émos en passant par les fashionistas, on le retrouve sur toutes les bouches et sous différentes formes.

Quelque soit la partie du corps choisie, se faire percer n’est pas un acte anodin. Les cellules percées subissent un traumatisme et ont besoin de s’habituer à ce corps étranger qu’est le bijou. Un risque de rejet n’est jamais exclu. Toutefois, le piercing au labret n’est pas douloureux pour la plupart des personnes.
Comme pour tout piercing, il est recommandé de ne pas boire d’alcool au minimum 24h avant et après l’acte chirurgical. Le piercing au labret peut se situer au milieu de la lèvre inférieure ou sur le côté. La cicatrisation du piercing au labret dure environ 6 mois mais le bijou peut être changé au bout de deux mois.

Au moment de poser le piercing au labret, le choix du bijou ne sera pas possible. Pour des raisons d’hygiène et pour faciliter l’entretien du piercing, le perceur utilise un barbell en acier chirurgical. Certains salons acceptent toutefois de poser directement un anneau.

Une fois la cicatrisation terminée, de nombreux modèles sont proposés. Anneaux, fers à cheval et barbells se déclinent en de nombreux coloris et matières. Pour un piercing plus chic, des bijoux en argent ou en or feront parfaitement l’affaire. Les billes peuvent être remplacées par des petits cônes ou des pendentifs en forme de dés, de coeurs, etc.